Linkedin. LE réseau social pro incontournable, aux 575 millions d’utilisateurs et 6,7 milliards $ de CA (2019), filiale de Microsoft. Un réseau résolument multi-fonctions “Network - Sales - Marketing - Hire and Learn”, selon ses termes.
A quoi je serais tenté de rajouter une sixième fonction : “Bullshit”, que l’on doit à certains de ses utilisateurs.
Bullshit ? Les citations pseudo-inspirationnels (“l’entrepreunariat est un voyage dont la clé est entre vos mains”). L’usage abusif des émôticones dans les posts. Les belles histoires RH démontrant que dans la vie, la persévérance paie toujours. Les titres ronflants (cf BienVu 10/09/20), de préférence en anglais. Le “tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil” avec force compliments, encouragements et félicitations. Les anglicismes à tout va dans les profils. Les prises de position sur des sujets autres que business.
Linkedin aurait-il entamé sa descente aux enfers ?
PS : pour en prendre conscience, il n’y a qu’à surfer sur le jubilatoire fil Twitter Disruptive humans of Linkedin.
Il s’appelle Gianluca Gimini. Il est designer. Et il a eu une idée singulière, en deux temps. Temps 1 : il demande à son entourage (hommes comme femmes, de 3 à 88 ans) de dessiner de mémoire une bicyclette. Il a ainsi collecté plus de 350 dessins. Temps 2 : il sélectionne les plus significatifs, qu’il fabrique grandeur réelle. Le résultat est bluffant : aucun de ces vélos ne peut rouler (trop d’erreurs techniques), mais tous sont de vraies œuvres d’art. Dingue.
En matière de journalisme – et plus encore de data-journalisme –, les Anglo-Saxons sont les rois. Prenez ce dossier du New York Times, consacré à l’épouvantable explosion intervenue le 4 août dernier à Beyrouth. Remarquable en tout point, grâce à un mix parfaitement maîtrisé d’infographies animées, d’images satellites, de textes concis, de films au ralenti, de liens URL, de cartes commentées. Pour tout appréhender de cette catastrophe malheureusement évitable…
Il y a la “grande histoire”, celle qu’on découvre à l’école et que l’on peut approfondir tout au long de sa vie. Et il y a la “petite histoire”, celle qui, faite d’anecdotes, complète la grande et la rend plus concrète et accessible. Le compte Twitter Weird History, créé par Andrew Rader, responsable de mission SpaceX, se consacre à cette petite histoire. Pour ne rien ignorer de la brosse à dent de Napoléon ou du carnet de note encore radioactif de Marie Curie. Indispensable.
Dans la série “il fut une époque où”, intéressons-nous aux rockstars (mâles) des années 60 / 70. Et plus particulièrement à leurs tenues vestimentaires aux renflements... suggestifs. Et oui, en ce temps-là, le pantalon se portait moulant ! Les Beatles, les Stones, Led Zeppelin, David Bowie, les Doors, Eric Clapton, Jimi Hendrix, T Rex, et même les cadors du disco (Abba, les BeeGees ou Tom Jones) : ils ont tous porté le pantalon “poutre apparente”. Un pur régal, non ?
En ces temps de pandémie, il fallait y penser : commercialiser des peluches reproduisant une centaine de microbes, bactéries, parasites et autres germes pathogènes, grossis un million de fois ! On doit cette idée – au départ à vocation éducative – à Giantmicrobes, un fabricant de jouets américain. Et ça donne quoi ? De petites peluches mignonnes, à la forme et à la couleur de l’organisme représenté, dotées de grands yeux à faire fondre un bataillon d’infectiologues !
En ces temps de pandémie, il fallait y penser (bis) : commercialiser un masque facial interactif à commande vocale simulant les mouvements de la bouche. Grâce à un réseau de 16 lumières LED, vous pouvez sourire, voire même afficher des émojis ou des mots basiques comme “OK” et “Non”. Un grand merci au californien Tyler Glaiel, programmeur, concepteur de jeux vidéo et inventeur donc de JabberMask, pour améliorer ainsi nos relations de covidés à covidés !